lundi 3 novembre 2008

Illumination du temple de Kusatsu


Enfin soulagée de ce putain de projet, qui aurait pu être bien, qui d'ailleurs était bien pour certains groupes (comme les 2 dernières photos) ...

C'est donc le moment de faire un point sur le travail avec les japonais, qui pour ma part ne me convient absolument pas.
Déjà en France, un groupe de 6 c'est pas évident, alors ici quand il s'agit de se retrouver avec 5 japonais parlant un anglais plus qu'approximatif et ne comprenant que ce qui les arrange (genre quand ils se galèrent sur photoshop mais me laissent répéter 3 ou 4 fois "try the magic wand, this one" qui finalement fonctionne très bien "ohhhhhhhhhh Seshiru very clever" ouais bah ouais rhaaa)...
Ne me demandez pas pourquoi des poissons, je peux pas répondre, j'ai fini par jeter l'éponge et faire acte de présence, je ne suis sûrement pas assez japonaise pour comprendre le thème de "New God's Birthday Party"... Extrêmement relou d'avoir une version ultra raccourcie de la discussion à laquelle je ne participe pas de toute façon.

Je me suis donc sentie particulièrement exclue de ce projet, et en même temps très intégrée au groupe dans le sens où il y avait énormément de meetings pour "travailler" = attendre les retardataires. Il paraît qu'ici la ponctualité c'est important, je ne pense pas que ça le soit pour tout le monde (2h de retard quand même ça fait). Donc des meetings où il y avait toujours 1 absent, 1 retardataire, 1 qui n'avait pas fait son taf et 1 qui l'avait mal fait. En gros.

Voilà donc comment on se retrouve à monter une pseudo-vidéo 30 minutes avant le début de l'expo. Enfin "on", faut pas non plus être 4 sur un ordi quoi...
Et non, je ne pouvais pas taper du poing sur la table, je crois qu'ici ça ne se fait pas. En France on se serait battus comme des chiffoniers chaque semaine pour défendre notre idée. Ici non, les japonais se laissent la place, personne ne prend vraiment de décision (pour ne pas en prendre la responsabilité), c'est mou ...

Voilà, j'avais envie de pousser un coup de gueule parce que ce projet aurait pu être bien, mais non ...

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